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Auteur: Selve <selve@asteride.xyz>
Date:   Fri,  7 Apr 2023 18:57:14 -0400

ajout d'une note sur « gota »

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Marticles/curiosites_catalan.gmi | 4+++-
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diff --git a/articles/curiosites_catalan.gmi b/articles/curiosites_catalan.gmi @@ -105,7 +105,7 @@ En quête d'expressivité plus grande, les francophones se mirent à employer ce Et maintenant, c'est le marqueur de négation originel « ne » qui est devenu facultatif et qui est en voie de disparition, car on entend plus souvent « Je veux pas » que « Je ne veux pas ». -Les Catalans ont su rester parcimonieux, et dans leur langue « pas » conserve encore toute sa force. Il est vrai que le catalan septentrional (aussi appelé roussillonnais), parlé en Catalogne-Nord, a tout comme le français supprimé la particule de négation originelle correspondant à « ne » et que « pas » y est obligatoire. +Les Catalans ont su rester parcimonieux, et dans leur langue « pas » conserve encore toute sa force[5]. Il est vrai que le catalan septentrional (aussi appelé roussillonnais), parlé en Catalogne-Nord, a tout comme le français supprimé la particule de négation originelle correspondant à « ne » et que « pas » y est obligatoire. ## Dire l'heure @@ -171,6 +171,8 @@ Ce n'étaient donc quatre faits du catalan qui contribuent à en faire une langu [2] Il y a d'autres variétés parlées en Catalogne, la nord-occidental, par exemple. [3] Je ne parle pas ici de l'accent graphique qui sert à distinguer à l'écrit deux homophones (« es », le pronom réflexif « se » et « és », « il est », par exemple). Je parle de l'accent tel qu'il est prononcé. [4] La plupart des locuteurs du français québécois, bien qu'ils remarquent à peu près tous une différence par rapport aux autres variétés de français, n'ont pas conscience de prononcer spécifiquement [pətsi] plutôt que [pəti] le mot « petit ». Il s'agit d'une différence phonétique, mais pas phonémique. La transcription phonétique de ces deux prononciations est la même, /pəti/. +[5] J'ai entendu à deux reprises, dans une vidéo d'Easy Catalan, une même personne dire « gota » (goute) : la première fois seule, avec le sens de « pas du tout », et la deuxième fois au sein d'une phrase, pour renforcer la négation (« Que no hom som gota. »). Je ne sais pas si le phénomène est courant ; c'est la première (et seule) fois que j'ai remarqué un tel usage. En tout cas, ça témoigne de la conservation d'un élément que le français a délaissé. Belle richesse. +=> https://www.youtube.com/watch?v=jQvoY5cH1nk Vidéo en question ## Bibligraphie