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Auteur: Selve <selve@asteride.xyz>
Date: Sat, 11 Feb 2023 11:24:39 -0500
précision sur ce qu'est une langue agglutinante
Diffstat:
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# Chute de voyelles conditionnée morphologiquement en aymara
-``` Publié le 5 janvier 2022 et modifié le 12 novembre 2022
-Publié le 5 janvier 2022 et modifié le 12 novembre 2022
+``` Publié le 5 janvier 2022 et modifié le 11 février 2023
+Publié le 5 janvier 2022 et modifié le 11 février 2023
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Sauf indication contraire, toute l'information qui est présentée ici vient de Hardman (2001).
L'aymara est une langue indigène d'Amérique du Sud parlée principalement aux abords du lac Titicaca, de chaque côté de la frontière séparant le Pérou de la Bolivie. Elle est singulière à plusieurs égards et sait déstabiliser celui qui ne connait rien de plus exotique que les langues européennes. Elle réapparaitra assurément dans un autre article.
-L'aymara est une langue agglutinante, c'est-à-dire que les mots qu'elle forme sont souvent composés de plus petites unités porteuses de sens appelées morphèmes. Du point de vue de la forme, ces morphèmes se répartissent en deux classes : celle des racines et celle des suffixes. On peut, pour les besoins de l'exposé, définir le mot aymara comme étant une racine seule ou une racine à laquelle se sont agglutinés un ou plusieurs suffixes.
+L'aymara est une langue agglutinante, c'est-à-dire que les mots qu'elle forme sont souvent composés d'un grand nombre de petites unités porteuses de sens appelées morphèmes. Autrement dit, ses mots tendent à être longs et complexes. Du point de vue de la forme, ces morphèmes se répartissent en deux classes : celle des racines et celle des suffixes. On peut, pour les besoins de l'exposé, définir le mot aymara comme étant une racine seule ou une racine à laquelle se sont agglutinés un ou plusieurs suffixes.
Par exemple, le mot « utankaña », qui signifie « être à la maison », se compose de quatre morphèmes : « Uta », qui veut dire « maison » et qui est la racine du mot ; « ni », qui exprime la possession ; « ka », qui convertit un nom en verbe, avec le sens de « X est (quelque part) » ; « ña », qui convertit un verbe en nom et qui est, en l'occurrence, à rapprocher d'une marque d'infinitif.